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Interview de Brendan Chardonnet

Prolongé avant les fêtes jusqu’en 2021, le défenseur brestois ne déçoit jamais cette saison dans son rôle de joker de luxe derrière la charnière Castelletto-Weber. À titre personnel, Brendan (24 ans) en voudrait évidemment plus et met tout en œuvre au quotidien pour cela. Il est en tout cas à l’image d’un groupe de qualité où les remplaçants sont toujours au rendez-vous quand on fait appel à eux.

« J’aimerais franchir ce palier »

 

« Brendan, le Stade Brestois reste sur un match nul (1-1) face au Gazélec. Ton sentiment ?
On n’a pas fait une très bonne première mi- temps mais on s’est bien repris ensuite et on a réussi à égaliser. On sait que le contexte n’est jamais facile en Corse donc on va se contenter de ce résultat. On ne perd pas et ça fait 8 matches que ça dure. On sait que lorsqu’on est moins bien, il faut savoir prendre un point, ce ne sera pas négligeable pour notre objectif de fin de saison.


Ceux qui vous voient sereins ont-ils raison ?

On a un très bon groupe, ça c’est sûr. On ne panique jamais. Après, il ne faut pas non plus se voir trop beaux parce qu’on sait que Lorient est à nos trousses maintenant. Mais on a des joueurs expérimentés et tout ce qu’il faut normalement pour aller au bout.

 

Personnellement, aujourd’hui, tu te considères comment ? Un remplaçant de luxe ?
Déjà, je suis content d’une chose, quand on fait appel à moi, j’arrive à me mettre au niveau. Mais c’est aussi frustrant parce qu’au bout d’un moment, j’aimerais franchir ce palier qui me permettrait de grandir et de passer un cap. Mon année à Épinal il y a trois ans (NDLR : 2015/2016) m’a en tout cas fait comprendre que le foot n’était pas qu’une passion. C’est aussi un métier dans lequel il faut s’investir. Aujourd’hui, j’essaye vraiment de m’attacher à la préparation invisible. Je ne veux plus être considéré comme le jeune Brestois. Ça a longtemps été le cas et je veux que ça change. Je suis un joueur normal maintenant qui veut gagner sa place pour être titulaire.

 

Quelle est la force majeure de ce groupe selon toi ?

On n’a pas que 11 joueurs. Même quand on fait tourner, on ne perd pas et cela s’est reproduit plusieurs fois. On a 18/20 gars qui pourraient être dans la grande majorité des équipes de Ligue 2 et c’est une vraie force.

 

 

Le coach voit les dix derniers matches comme le moment-clé de la saison. Vous l’attendez avec impatience ?

 

À partir de fin mars, on va avoir ce sprint final dans lequel il faudra tenter de prendre le maximum de points pour être compétitifs. Pour l’instant, on est devant et on veut engranger le plus possible de victoires pour bien démarrer cette dernière ligne droite. Le coach nous rappelle souvent l’expérience d’il y a deux ans, ça l’a beaucoup marqué. Et nous, ça nous sert aussi. Je pense par exemple qu’un match comme le Gazélec, on l’aurait peut-être perdu à l’époque.

 

Grenoble s’avance à Le Blé vendredi. À quoi doit-on s’attendre ?
C’est une très bonne équipe. Au match aller, on s’était fait bouger. On avait réussi à reprendre le dessus mais on voit quand même que c’est costaud pour un promu. Ça va être un gros rendez-vous. À Le Blé, on sait que les équipes adverses font des performances contre nous mais on se doit de donner du spectacle aux gens et de prendre des points. On espère 10 000 personnes contre Grenoble, ce serait top ! »

© Crédits photos : Olivier Stéphan

30 oct. 2019