Depuis quand êtes-vous partenaire du Stade Brestois 29 ?
J’ai l’impression que nous sommes là depuis l’origine avec un accompagnement du club fidèle, quelque soit la situation, dans les bons comme dans les mauvais moments. Nous ne sommes pas là pour faire des opérations ponctuelles qui auraient un intérêt particulier un jour et qui ne l’auraient plus le lendemain, nous sommes là pour mener des opérations de longue durée, pour aider les gens qui entreprennent, qui prennent des initiatives comme c’est le cas des dirigeants du club.

 

La montée en Ligue 1 change-t-elle quelquechose pour vous ?

Le plaisir est grand de voir que « l’accompagnement durable » produit des résultats comme celui-ci. Ces résultats sont dus à la bonne gestion des dirigeants et évidemment ce ne sont pas les partenaires qui s’occupent de la gestion du club mais grâce à l’apport des partenaires, on peut réussir cet exploit de remonter en Ligue 1 et évidemment cela nous fait énormément plaisir.

 

Est-ce que ça change quelque chose à notre vision du partenariat ?

Non, parce que nous sommes une banque locale, régionale qui a son siège dans le Finistère et l’important pour nous, c’est de pouvoir donner l’occasion à certains de nos clients de venir voir les matchs, c’est d’accompagner les jeunes qui veulent s’engager dans le football à travers le Stade Brestois. Notre intention est d’aider tous ceux qui aiment le football. Quels que soient les résultats, le Crédit Agricole sera toujours là !

 

Dans le cadre de ce partenariat, vous sponsorisez les ramasseurs de balles, les enfants accompagnant les joueurs.

En effet, mais je crois que les parents sont peutêtre encore plus contents que les enfants (rires.). Les enfants n’ont pas dormi depuis quelques nuits, ils vont se retrouver sur le stade, quelque chose d’inimaginable pour eux donc ils sont aux anges mais il faut voir le visage de leurs parents fiers de voir leurs enfants ici ! Ça fait partie de la contribution d’une direction d’entreprise comme la nôtre, 1 400 personnes dans le Finistère, que de pouvoir donner la possibilité à des collaborateurs de vivre de tels moments, c’est le rôle social que nous entendons jouer ici.

 

Vous-même, avez-vous le temps de venir assister aux matchs ?

J’ai le temps de venir bien sûr ! Je suis sportif dans l’âme, j’ai beaucoup pratiqué, je pratique moins, l’âge étant là (sourires). J’aime tous les sports, c’est pourquoi dans le département, le Crédit Agricole est le partenaire le plus actif que ce soit pour les clubs phares comme le Stade Brestois 29 ou pour les plus petits clubs parce que ma priorité reste le football amateur. En tant qu’ancien dirigeant de club vous êtes conscient des répercussions que peut avoir la L1 sur une ville, sur une région ? Ce que je trouve impressionnant quand je viens à Francis Le Blé, c’est tous les chefs d’entreprise que l’on y retrouve, dans la tribune, après le match. La nouveauté de la L1 est que j’ai aperçu des personnes qui ne venaient pas les années précédentes. Précédemment la majorité des chefs d’entreprise venaient du nord Finistère, le sud Finistère allait plutôt vers Lorient et désormais ils reviennent ici.

 

Votre pronostic pour le match face à Saint-Étienne ?

Brest va gagner évidemment parce que je n’imagine pas un seul instant que Brest perde un match à domicile désormais. Ne pas perdre ici de toute la saison et j’imagine que le maintien sera assuré. Mais attention aux verts qui marchent bien en ce moment, un petit un à zéro serait parfait.

 

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