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Benjamin Guy, Bourguignon ascendant Breton

S’il n’avait auparavant jamais quitté Dijon et la Bourgogne, Benjamin Guy, le nouveau préparateur athlétique du Stade Brestois se sent déjà comme un poisson dans l’eau dans le Finistère. Excité par le challenge que lui a proposé Olivier Dall’Oglio, il ne regrette pas d’avoir enfin quitté sa région et peut déjà se féliciter d’avoir été adopté par la famille brestoise. C’est donc le moment de faire connaissance avec lui.

Qui es-tu ?

« Je suis né à Dijon, j’y ai fait toutes mes études. J’ai joué au foot là-bas aussi, ma famille est de Dijon également. J’ai toujours voulu travailler dans le sport, je voulais faire ça depuis tout petit. Je suis allé dans un lycée sportif, puis à la fac de sport. Il était hors de question pour moi de travailler dans un bureau. Mon premier boulot, ça a été surveillant de baignade et une fois que j’ai eu mon « Master entraînements » en 2005, je suis passé salarié au DFCO. Mais j’étais déjà dans le club depuis 1999 en tant que joueur puis éducateur pour les jeunes ».

Première expérience hors de Dijon

« Je n’ai pas hésité longtemps parce que je savais où j’arrivais. J’avais eu de très bons échos du groupe, de la ville, du club. J’étais enthousiaste. Aujourd’hui, c’est très rare de pouvoir rester dans son club formateur, ça tourne toujours dans ce milieu. Plus ça allait, plus je savais que la fin de l’aventure à Dijon se rapprochait. J’étais en tout cas excité à l’idée d’avoir un nouveau challenge ».

 

Les premières choses remarquées en Bretagne

« Il a fait soleil pendant un mois, je pense que les Bretons essayent de nous bluffer ! (rires). Plus sérieusement, les conditions de travail ici sont très bonnes. Les gens sont sympas, tout le monde nous a super bien intégrés. On s’est tout de suite sentis membres de la famille de Brest, ça fait du bien. Ce qui peut me manquer ici, c’est ma famille, mes amis, ma copine mais sinon, à part les vignes, il y a tout ce qu’il faut (sourire). Dès qu’on peut, on part découvrir cette nouvelle région et à chaque fois on voit de belles choses ».

Quelle est ta mission ?

« On est deux prépas, Yvan (Bourgis) et moi. Yvan est davantage destiné à la réathlétisation qui est l’un des paramètres de notre métier. Il est en charge de cela et vient aussi sur le terrain. Moi, je m’occupe des échauffements, je quantifie la durée des exercices, leur taille, et je me penche aussi sur la récupération en collaboration avec les kinés. On est beaucoup basés sur le travail de ressenti avec les joueurs, sur l’échange, on doit être à leur écoute. Il y a de nouvelles technologies à disposition, on va en bénéficier, mais pour le moment on n’insiste pas dessus. Avec le coach, on est force de proposition et c’est lui qui valide à la fin ».

Un avis sur le groupe ?

« Nos joueurs sont de gros travailleurs et sont intéressés par ce qu’ils font, ils posent beaucoup de questions. C’est plutôt enrichissant et forcément plus facile quand les gars sont à l’écoute. Ça vit bien dans ce vestiaire, ça rigole, c’est plaisant. Quand il y a une bonne ambiance, c’est plus facile pour le travail. Nous, le staff arrivant de Dijon, on devait s’adapter à ce qui existait déjà et avait bien marché. Ensuite, on va apporter notre expérience et notre manière de bosser ».

Le Blé, tu aimes ?

« Il y a une belle ambiance déjà... Tu sens que c’est un vrai douzième homme, ce ne sont pas seulement des spectateurs mais des supporters passionnés. Pour les joueurs et le staff, c’est top. C’est un stade authentique, qui a une histoire. Il y a eu de bons moments à Le Blé, sûrement aussi de mauvais, mais il y a une âme, c’est certain. Tu sens un réel soutien. Quoi qu’il se passe, le public sera là, on le sent. Pourvu que ça dure, on fera en tout cas tout ce qu’on peut pour ça ».

1 sept. 2019