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Michel Padovani : « On saura se transcender »

Comme beaucoup d’observateurs, Michel Padovani, l’adjoint de Jean-Marc Furlan, a aimé la copie rendue par les Brestois vendredi dernier à Auxerre (victoire, 2-1). Persuadé que l’équipe a une belle carte à jouer si elle arrive à retrouver de la sérénité à la maison, il n’exclut pas de voir le groupe produire encore de solides prestations, à commencer par lundi contre le Nîmes Olympique, dauphin de Reims au classement.

« Michel, on revient sur le match d’Auxerre, une très belle performance des Brestois…
J’ai eu l’impression qu’on avait retrouvé notre football. On s’est remis sur le droit chemin depuis quelques matches, on en a gagné trois sur quatre et celui qu’on a perdu contre Tours, c’est parce qu’on l’a bien voulu. La semaine dernière, le contexte autour de l’équipe avait été difficile et on avait décidé avec les joueurs que la meilleure des réponses serait de faire une
partie cohérente pour gagner et éteindre le feu. Ça restera un match référence, je pense, pour nous. Il y a eu une belle unité.

Est-on déjà entré dans ce fameux sprint final ?

Oui, on est dans le money time là. L’année dernière, on était partis en tête et on avait fini à la cinquième place. Il y avait des équipes comme Amiens et Troyes qui avaient beaucoup moins de points que nous et qui, au finish, se sont retrouvées en Ligue 1. Ce que je veux dire, c’est que ce qu’ont fait les autres par le passé, pourquoi on ne le ferait pas nous ?

Comment aborder ces rencontres pour en tirer le maximum ?

Il faut qu’on s’enlève de la pression, je trouve que quand on est à domicile, on s’en met trop. C’est inutile et ça nuit à notre football comme on l’a vu contre Tours. On doit prendre les matches les uns après les autres, tranquillement, en essayant de
faire le maximum à chaque fois, de jouer notre jeu. Et avant la 38e journée, ça ne sert à rien de regarder le classement.

Cette équipe a-t-elle encore une marge de progression ?
Peut-être. Par exemple, on a vu l’arrivée de Gaëtan Charbonnier, on ne savait pas trop comment le prendre, il revenait de
blessure. Et l’autre jour, à Auxerre, dans cette position en attaque il a montré quelque chose de nouveau. J’ai trouvé
aussi qu’Habib Diallo sur le côté avait fait un bon match. Ce groupe, s’il arrive à être en confiance à domicile, peut être à
l’origine de bonnes surprises.

Lundi, c’est Nîmes qui arrive à Le Blé. Un mauvais souvenir à l’aller…
Quand on a joué chez eux en octobre, on a évolué à 11 contre 9. Je n’avais pas aimé l’arbitrage de M. Abed. Il nous avait
expulsé deux joueurs dont un pour un geste technique très difficile. Je n’avais pas compris sur le coup. Mais depuis, je me
suis rendu compte que Nîmes a joué à 8 ou 9 reprises en supériorité numérique. Avec de tels avantages, on aurait sûrement eu
beaucoup plus de points.

Quelles sont les caractéristiques de cette formation bien installée à la deuxième place du classement ?
Les joueurs se connaissent bien et jouent dans un système en 4-4-2 depuis la saison dernière. Il y a un potentiel offensif énorme et ce sont toujours les mêmes ou presque qui sont alignés. C’est la meilleure attaque de Ligue 2. L’arrivée de Bozok leur a apporté pas mal de buts. Nîmes n’a pas recruté énormément mais les joueurs qu’ils ont pris ont été de bonnes pioches, c’est en tout cas plus costaud que l’année dernière. Si on a du mal à aborder les matches contre les petites équipes, on sait faire des choses cohérentes contre les gros. Je suis sûr qu’on saura se transcender ».

15 mars 2018