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SAISON 2009-2010 (Ligue 2)

 

Meilleurs buteurs :
1. Giroud (Tours) : 21 buts,
2. Modeste (Angers) : 20 buts,
3. Ribas (Dijon) : 16 buts,
Roux (15 buts), Grougi (10 buts), Socrier (6 buts), Lesoimier (5 buts), Poyet (5buts), ...

3e rang : Forest, Thomas, Bourgis, Kantari, Coulibaly, Pontdemé, Elana, Lachuer, Roux, Lorenzi, De Carvalho, Locussol
2e rang : Baudoin, Fabien, Didry, Brou Apanga, Daf, Poyet, Socrier, Le Gall, Kodja, Leroy, Bouard, Le Guen, Lesoimier, Kergastel
1er rang : Grougi, Ferradj, Ewolo, Dupont, Guyot, Martins, Sitruk, Bigné, Cotty.

 

 

Effectif :
- Gardiens : Steeve Elana, Simon Pontdemé, Julien Lachuer.
- Défenseurs : Ahmed Kantari, Omar Daf, Moïse Brou Apanga, Yvan Bourgis, Fabien Laurenti, Grégory Lorenzi, Théophile Junior N'Tamé, Ousmane Coulibaly.
- Milieux : Bruno Grougi, Oscar Ewolo, David Bouard, Benoît Lesoimier, Yoann Bigné, Brahim Ferradj, Mathias Autret, Basile De Carvalho.
- Attaquants : Nolan Roux, Romain Poyet, Richard Socrier, Benoît Leroy, Anthony Le Gall.
- Entraîneur : Alex Dupont

 

 

Coupe de France :
7e t. :     21/11/2009 : Saint-Mars La Brière (DHR) – Brest : 0-5 (Ferradj, Socrier, Autret, Socrier, Autret, Poyet)
8e t. :     13/12/2009 : T. A. Rennes – Brest : 1-1/1-2 (A.P.) (Roux, Poyet)
1/32e :     23/01/2010 : G. S. I. Pontivy – Brest : 0-0/0-1 (A.P.) (De Carvalho)
1/16e :     10/02/2010 : Toulouse (L1) – Brest : 0-2 (Poyet, Socrier)
1/8e :     17/02/2010 : Lens (L1) – Brest : 1-1/2-1 (A.P.) (Roux)

 

Coupe de la Ligue :
2nd t. :    01/08/2009 : Dijon (L2) – Brest : 2-0

 

 

Championnat de France :

 

La saison 2009-2010 :

 

Initialement venu pour les quatre derniers matchs de la saison précédente pour une mission de sauvetage, Alex Dupont est confirmé par le président Michel Guyot dans ses fonctions pour cette saison 2009-2010. Mélange de jeunesse (Nolan Roux, Bruno Grougi, Benoît Lesoimier) et d'expérience (Ewolo, Daf), le recrutement mené conjointement avec Corentin Martins, directeur sportif, va s'avérer être une pleine réussite. Refroidi par une difficile saison précédente, le Stade Brestois aborde cette nouvelle saison avec beaucoup d'humilité mais une humilité qui ne veut pas dire sans ambition.
Alex Dupont avait insisté sur l'importance de refaire du Stade Francis Le Blé une place forte où les Brestois devaient se faire à nouveau respecter. C'est chose faite dès le mois d'août avec deux succès face à Laval, grâce à un premier but de Nolan Roux dans les arrêts de jeu, puis face à Metz. En déplacement, les affaires sont plus délicates avec une défaite au Havre et à Arles-Avignon avec trois buts concédés sur corner. Fin août, c'est Nantes qui s'impose au stade Francis Le Blé et Brest occupe alors la 12e place.

Benoît Lesoimier face à Nantes

                                                                            Benoît Lesoimier (Brest-Nantes)

 


Alex Dupont cherche alors à corriger les erreurs défensives apparues en ce début de saison qui s'avérera être la période de rodage du Stade Brestois. Car, dès septembre, Brest va commencer à accélérer le rythme. En déplacement, après les défaites concédées en début de championnat, les Brestois cherchent à se rassurer et ramènent trois matchs nuls de Châteauroux, Sedan et Ajaccio. A domicile, Brest reprend sa marche en avant avec deux belles victoires dans des matchs bien maîtrisés face à Guingamp puis Clermont. Les Brestois pointent alors à la 6e place à deux longueurs du podium occupé par Caen, Nantes et Le Havre, les trois équipes qui semblent se dégager pour jouer la montée.

Mais ce championnat n'a pas fini d'offrir son lot de surprise. Fin octobre, les Brestois sont tenus en échec par Strasbourg dans des conditions atmosphériques difficiles. Sous une meilleure météo, ils confirment leur montée en puissance grâce à une belle victoire 2-1 à Angers et surtout un net succès 2-0 face au leader caennais jusqu'alors invaincu. Lors de ces deux matchs, les Brestois font étalage d'une belle qualité de jeu.

Le Stade Brestois est alors au pied du podium mais doit concéder dans son stade une défaite 4-3 face à Vannes dans un match fou où les Brestois sont trois fois revenus au score avant de concéder un 4e but. Comme contre Strasbourg, ce match s'est disputé sur un terrain gras où la volonté de jouer des Brestois a été mise en difficulté. La fin d'automne et l'hiver ne semblent donc pas la période idéale pour la qualité de jeu de Brest. Mais c'est au contraire à ce moment-là que le Stade Brestois va prendre son envol vers la Ligue 1.

Bruno Grougi (Brest - Nantes)

                                                                             Bruno Grougi (Brest-Nantes)

 

Après la défaite face à Vannes qui clôt une série de huit matchs sans défaite, les Brestois se rassurent en ramenant un match nul de Bastia puis remportent une courte et difficile victoire face à Istres. Arrive alors ce déplacement à Tours, alors 4e, invaincu sans son stade et qui ne devance Brest qu'à la différence de but. Durant ce match, Brest va afficher une grande maîtrise. Après l'ouverture de score de Grougi sur un centre en retrait de Lesoimier, Brest résiste aux assauts tourangeaux. Dans les dernières secondes, il faut un énorme tacle de Daf pour sauver son équipe d'une égalisation et permettre à Brest de remporter trois points qui le propulse pour la première fois sur le podium. Les Brestois sont deuxièmes et vont creuser l'écart sur leurs poursuivants grâce à une exceptionnelle série de onze matchs sans défaite dont huit victoires.

 

Brest continue en effet à aligner les victoires avant Noël. Une nouvelle victoire face à Nîmes sur la pelouse enneigée du stade Francis Le Blé est suivie d'une belle performance à Dijon où Brest s'impose en costaud. Après l'ouverture du score de Lesoimier d'une belle frappe en lucarne, les Dijonnais reviennent à la marque à un quart d'heure de la fin. Au lieu de souffrir pour tenir le point du match nul dans les dernières minutes, les Brestois reprennent le match en main et c'est leur capitaine, Ewolo, qui remet son équipe sur la bonne trajectoire en lui redonnant l'avantage. Un troisième but de Roux donne une marge plus importante à la performance brestoise. A la trêve, le Stade Brestois occupe la deuxième place, avec 35 points et les supporters brestois passent des fêtes de Noël avec un rêve dans le coin de la tête.

Oscar Ewolo face à Nîmes

                                                                             Oscar Ewolo (Brest-Nîmes)

 

 

 Le programme de la reprise s'annonce particulièrement relevé car Brest va affronter tous ses poursuivants au classement. C'est tout d'abord Le Havre qui se présente sur la pelouse de Francis Le Blé  pour le premier match de 2010. Menés 1-0 au milieu de la première mi-temps, les Brestois ne laissent pas le doute s'installer en égalisant trois minutes plus tard par Grougi sur un service d'Autret qu'Alex Dupont n'a pas craint de titulariser et qui remise de volée un centre de Fabien. Au début de la seconde mi-temps, c'est l'inévitable Nolan Roux qui d'une reprise de volée place Brest sur orbite. Lors du match suivant, Brest réalise une solide prestation et ramène le nul 0-0 de Saint-Symphorien en ayant neutralisé les Messins.
Brest commence à creuser l'écart sur ses poursuivants et ce n'est pas fini car lors de la rencontre suivante, c'est Arles-Avignon qui tombe à son tour face à des Brestois irrésistibles. Un doublé d'Autret avec une frappe pleine lucarne et un missile de Roux permettent à Brest de s'imposer 3-1. Avec huit points d'avance sur le quatrième, le mot « montée » ne devient plus tabou, d'autant plus que Brest maintient le rythme. Les Brestois réalisent un récital au stade de la Beaujoire en remportant une éclatante victoire 4-1 à Nantes, match qui restera longtemps dans les mémoires.

Nolan Roux à la Beaujoire contre Nantes

                                                                  Nolan Roux à la Beaujoire contre Nantes

 

 

Mi-février, les matchs s'accumulent car le Stade Brestois est toujours en course en Coupe de France. C'est avec difficulté que Brest a passé le 8e tour et les 1/32e de finale en ayant besoin des prolongations pour éliminer la Tour d'Auvergne de Rennes et la GSI Pontivy. Le 1/16e de finale à Toulouse n'apparaît pas prioritaire par rapport au championnat et la perspective de monter en Ligue 1. Alex Dupont, désormais surnommé Sir Alex, décide alors de titulariser une équipe de remplaçants au stadium de Toulouse. Ces joueurs vont se montrer héroïques en résistant à la pression toulousaine avant de marquer deux buts dans le dernier quart d'heure. Brest se qualifie ainsi pour les 1/8e de finale.
Dans le match de championnat suivant, Brest est mis en difficulté par une équipe castelroussine solide physiquement et disciplinée défensivement. Menés 1-0, Brest égalise par Poyet à 20 minutes de la fin du match. Alors qu'on semble se diriger vers un match nul, Socrier lance Roux en profondeur. Le gardien castelroussin ne peut que repousser la frappe de Roux; Fabien a suivi et, à quelques mètres du but, place une frappe juste sous la barre et fait exploser le stade de bonheur. Brest est alors sur une impressionnante série de 10 matchs sans défaites dont 8 victoires et la Ligue 1 ne semble plus très loin.
Mais la fatigue va commencer à apparaître. En Coupe de France, Brest a hérité d'un nouveau déplacement chez une Ligue 1 pour les 1/8e de finale. Au stade Félix Bollaert, Brest pousse Lens aux prolongations mais les Lensois l'emportent sur un but litigieux, le ballon heurtant la barre puis le poteau et ne semblant pas franchir la ligne.

Elana, Kantari, Brou Apanga lors du derby à Guingamp

                                                          Elana, Kantari, Brou Apanga lors du derby à Guingamp 

 

Le derby au Roudourou arrive trois jours plus tard et les Brestois ne semblent pas avoir complètement évacué cette frustrante élimination en Coupe de France. Brest tient cependant le point du match nul qu'il était venu chercher au terme d'une rencontre assez fermée.


Fin février, le Stade Brestois a 49 points et douze longueurs d'avance sur le quatrième, Le Havre. Mais Brest va alors marquer le pas : dans des conditions atmosphériques épouvantables, Brest craque face à Sedan en concédant une défaite 3-1 à domicile. Les Brestois se reprennent en gagnant 1-0 à Clermont mais perdent à nouveau, cette fois face à leur bête noir à domicile, Ajaccio. Le Stade Brestois traverse
alors une mauvaise passe et concède une nouvelle défaite, 1-0 à Strasbourg dans un match que les Brestois auraient dû gagner haut la main. Au classement, la situation brestoise ne s'est cependant pas vraiment dégradée car, derrière, les poursuivants sont frappées du même syndrome : Metz, Nîmes, Le Havre, Arles-Avignon, Laval et Angers n'avancent en effet pas tellement plus vite.


Fin mars, Brest compte toujours dix points d'avance sur le quatrième, Angers mais il est alors temps de repartir de l'avant. Pour la 30e journée, Brest reçoit justement les Angevins. Sir Alex bouleverse les plans angevins avec un schéma tactique inédit : 4-4-2 avec Roux et Socrier en pointe. Dans ce match, Brest retrouve son fond de jeu et l'emporte 2-0.

 

La montée n'est dès lors plus très loin et Brest peut aller sereinement disputer le titre à Caen. Dans le choc au sommet de la Ligue 2, les Caennais l'emportent logiquement et semblent s'envoler vers le titre de champion car ils possèdent alors sept points d'avance sur les Brestois.
Brest confirme cependant son retour en forme en s'imposant 2-0 à Vannes grâce à doublé de Socrier, puis s'ouvre les portes de la Ligue 1 en battant Bastia sur le score net de 4-0.

 

Lors de la 34e journée, Brest se déplace à Istres et peut décrocher son billet pour l'élite en cas de victoire. Mais dans un stade quasiment vide, les Istréens gagnent 1-0 et repoussent d'une semaine l'accession brestoise en Ligue 1. C'est en effet dans leur stade Francis Le Blé et devant leurs supporters que Brest bat Tours 2-0 sur une frappe dans la lucarne de Roux et un penalty de Grougi. Dans un stade en liesse et une ambiance indescriptible, joueurs, dirigeants et supporters peuvent manifester dans une joie commune ce moment magique où le Stade Brestois retrouve sa place en Ligue 1.

                                                       Sir Alex porté en triomphe par ses joueurs

 

 

Le président Guyot au milieu de ses joueurs

                                                Le président Guyot au milieu de ses joueurs

 

De son côté, le Stade Malherbe de Caen s'est relâché depuis qu'il a acquis son accession et ne compte plus que deux points d'avance sur Brest. Lors des 36e et 37e journées, Caen s'inclinent mais Brest ne parvient pas à en profiter, en perdant 1-0 à Nîmes puis 4-1 à domicile face à Dijon dans une ambiance très festive. En effet, après ce match est organisée la fête de la montée place de la Liberté. Le car à impériale des joueurs mettra plus de deux heures pour descendre vers la mairie !

La foule occupe la Place de la Liberté

                                                                      La foule occupe la Place de la Liberté

 

 

Sur le perron de la mairie

                                                                       Sur le perron de la mairie

 

 

 Arrive la dernière journée lors du week-end de l'Ascension, l'ascension vers la Ligue 1. Les Brestois se rendent à Laval et peuvent toujours jouer le titre car ils ne comptent que deux points de retard sur Caen. Après une heure de jeu, alors que Brest mène 2-0 face aux Lavallois, Caen est tenu en échec à Nantes. Les Brestois détrônent alors virtuellement les Caennais à la première place pour un but d'écart à la différence de but mais durant cinq minutes seulement car Laval revient à 2-1 et surtout, Caen l'emporte 3-1 à Nantes.
Le Stade Brestois finit donc à la deuxième place et décroche son billet vers l'élite. Dix-neuf ans après, Brest est de retour en Ligue 1.

Brest monte en Ligue 1

                                                                                   Brest monte en Ligue 1 !