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05.04.18 | ITW Pierre Magnon

Après envrion deux ans de vie avec le groupe professionnel, Pierre Magnon (21 ans) a fait ses grands débuts en championnat la semaine dernière à Orléans et en gardera un souvenir impérissable. Le milieu de terrain du Stade Brestois a vu là un gros travail quotidien récompensé et jure que si l’occasion se présente à nouveau, il n’hésitera pas à sausir l’opportunité.

« Pierre, tu as été titularisé pour la première fois en professionnel face à Orléans. Quelles sont tes premières impressions ?
- J’avais déjà joué quelques minutes en Coupe de France contre l’ASPTT la saison dernière mais c’est vrai que là c’était une grande première pour moi. J’avais eu quelques indices dans la semaine à l’entraînement parce que j’étais dans l’équipe des titulaires mais je ne l’ai su vraiment qu’à la causerie avant le match. J’avais un peu de pression quand j’ai appris que j’allais débuter mais plus le temps avançait, plus cette pression se transformait en impatience. Mes coéquipiers m’ont dit de faire attention aux premiers ballons, c’est ce que j’ai fait, ça m’a mis dans le match en me rassurant.


- Jean-Marc Furlan disait que l’ensemble du groupe était favorable à ta présence parmi les titulaires car tu es performant à l’entraînement…
- Oui et ça fait plaisir de savoir que les titulaires voulaient bien de moi dans le 11. Tous les gars sont venus un par un me donner des conseils, c’était vraiment une bonne surprise.


- Qu’as-tu pensé de ton match ?
- Il y a eu une première mi-temps correcte je pense et un début de deuxième durant lequel Orléans a été plus pressant. J’ai alors eu davantage de mal à trouver du rythme. Ça change vraiment des matches en réserve. Tout va plus vite, dans tous les sens, en attaque, en défense, dans les transitions aussi. Il faut vraiment être prêt physiquement.


- Les gens t’ont découvert vendredi mais tu n’es pas non plus le petit jeune qui débarque, tu vis avec ce groupe depuis bientôt deux ans…
- Oui et c’est génial. Il y a un bon groupe, l’ambiance est top. Tout est réuni pour progresser aux côtés des coéquipiers. J’ai eu des instants de doute quand je voyais que je n’étais pas appelé mais j’ai essayé de toujours me persuader que le travail finirait par payer. Erwan (Orlach), le kiné, est souvent venu me parler aussi quand il voyait que j’étais un peu dans le dur. Le coach vient également discuter de temps en temps. Une fois, il m’avait expliqué pourquoi il ne me prenait pas, ça m’avait rassuré et convaincu qu’il fallait que je continue dans la même direction.


« J’ai demandé si je pouvais garder mon maillot »

- Le but maintenant, c’est de pouvoir enchaîner ?
- Surtout continuer à travailler à l’entraînement, tout donner et si jamais on m’offre à nouveau ma chance, saisir l’opportunité. Sur le match d’Orléans, je pense que ma première période a été satisfaisante, ensuite je suis plutôt déçu de la deuxième, j’ai perdu des ballons bêtes.

- Ce match-là va sans doute entrer dans ta collection de vidéos…
- Je pense que je vais le garder, oui (sourire). Déjà pour voir ce qui n’a pas été bon et puis ça me fera un vrai souvenir. En tout cas, j’ai reçu beaucoup de textos de collègues qui étaient avec moi au collège ou au lycée, ils me disaient qu’ils étaient fiers de m’avoir vus à la télé. Quant à mon maillot, j’ai demandé si je pouvais le garder, on m’a dit oui ! »

5 avr. 2018